The mortal instruments T.1 La cité des ténèbres - Cassandra Clare

 

Genre : Fantasy urbaine
Lectorat : Young adult
Maison d'édition : PKJ
Format : grand format
Nombres de page : 571
Année de parution : 2013
Type : Saga

Début de la lecture : 3 mai 2025
Fin de la lecture : 10 mai 2025
Challenge ou d'une LC : Oui (lecture commune)







Contexte : 

Clary n'a que quinze ans lorsqu'elle découvre que, loin d'être une simple adolescente de Brooklyn, elle est une chasseuse d'ombre. Quinze ans lorsque sa mère disparaît, laissant derrière elle un appartement en ruine et des monstres de cauchemars. Quinze ans lorsqu'elle devient, malgré elle, le centre d'un conflit vieux de plus d'une décennie. Quinze ans lorsqu'elle comprend qu'elle se tient au seuil d'une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer. 

Chronique : 

Vous aimez la nostalgie ? Moi oui ! Et ce à tous les repas et sans aucune modération. Comme pas mal d'adolescents, j'ai eu dans ma bibliothèques et sur ma télé des saga chouchous que je consommais à toute heure du jour ou de la nuit. Des sagas tellement obsédantes qu'elles peuplaient mes rêves et mes jeux d'enfants. Aujourd'hui, allant sur mes vingt-neuf ans, et sous l'impulsion de mon meilleur ami, j'ai décidé de me lancer dans relecture/découverte de l'entièreté de la saga des mortal instruments. Et comme il faut bien commencer quelque part, on commence par le premier tome de la toute première partie de l'œuvre titanesque de Cassandra Clare : La cité des ténèbres. 

Amateur de série teenages, vous êtes à la bonne adresse. La cité des ténèbres est le genre de roman qui transpiiiire son époque, aka les années 2010, pour le meilleur comme... pour le pire. 

Inutile de se mentir, ce premier tome de The Mortal Instruments a ce petit arrière goût nanard sur lequel il va falloir passer. Notamment dans ses premiers chapitres qui regorgent de répliques, personnages et descriptions franchement cliché. Si sous le prisme de l'adolescence c'était "franchement cool", sous un regard plus adulte le début du roman inspire un léger rictus condescendant (pour contexte le livre s'ouvre sur une soirée en boite de nuit dans laquelle des adolescents mineurs consomment de l'extasie ??). Malgré tout, je n'ai pas pu m'empêcher de trouver beaucoup de point positif à cette première entrée dans cet univers qui, je le sais, va perpétuellement évoluer et gagner en maturité. 

A ma grande surprise... Les personnages ! Et notamment celui de Clary. Si je m'attendais à voir cette demoiselle me sortir par les yeux, j'ai été agréablement surprise. Clary a du caractère et, par moment, un certain sens logique appréciable pour ce type de lecture. Evidemment, on ne se préserve pas du nombrilisme typique de ce genre d'héroïne et encore moins du el famoso "triangle amoureux qui n'en est jamais réellement un" mais contrairement à d'autres, La cité des ténèbres sait, je trouve, doser ses ingrédients pour ne pas rendre le tout indigeste. 

L'univers entraperçu dans ce premier tome annonce énormément de potentiel. Un savant mélange d'urban fantasy, classique dans sa forme, mais qui regorge de beaucoup d'idée encore rafraichissante aujourd'hui. Le lore, de manière générale, est à mon sens le véritable point fort du roman. Evidemment, tout n'est pas parfait ! Certains pourraient dénoncer le manque de sérieux dans le ton de ce premier tome que j'ai, pour ma part, étrangement apprécié. J'ai aimé l'irrévérences de ses personnages, de même que les côtés un peu comique des aléas de la vie d'un vampire ou d'un loup-garou. 

Hormis Clary et Jace, beaucoup de personnages restent au second plan mais le peu qu'on en voie présage de belles choses et si je peux regretter que d'autres personnages féminins comme Isabella ne soient pas traitée avec subtilité, j'ai bon espoir que la suite de la saga y remédiera. D'autant plus qu'au fil de ses pages, La cité des ténèbres distribue, ici et là des petits éléments de lore qui ne demande qu'à être exploité par la suite. Pas vraiment un rendez-vous manqué, juste une mise en attente, des petites graines qui attendent le bon moment pour germer. 

Qu'on se le dise, la cité des ténèbres est une lecture beaucoup simple et nettement moins profonde qu'un Wicked ou un Catherine d'Aragon. Pour autant, j'ai sincèrement apprécié cette petite parenthèse simple et sans prise de tête. Evidemment, le livre souffre de beaucoup de maladresse : des dialogues forcés, des indices sur de potentiels twists scénaristique sans subtilités et j'en passe. Mais c'est sans compter sur ses personnages attachants et son univers plein de promesse. Loin de m'avoir dégoutée, j'ai été très très emballée par cette relecture de ce premier tome et attend avec une extrême impatience de me replonger dans cet univers et d'en découvrir la suite ! 

Lecture sympa !
⭐⭐






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